Sous la direction de Frédéric Astruc
Du cirque au manga, des films de genre et gore à la photographie réaliste et mortuaire, les représentations de l’horreur fascinent autant qu’elles révulsent, multipliant leur présence dans les champs de la vie, de la fiction et de la pensée. Ce dont rendent compte les auteurs sollicités par Frédéric Astruc au travers d’analyses convoquant les sciences humaines (histoire, psychanalyse, sociologie, anthropologie…) et les arts (peinture, cinéma, bande dessinée, photographie, pratique circassienne). Balisant un sujet tabou qui implique la transgression, sujet « chaud » pour ceux qui le traitent, engagés psychologiquement et émotionnellement au risque de leur subjectivité, l’ouvrage rapproche les œuvres supposées mineures et les œuvres majeures, explore les territoires d’une esthétique singulière à travers les époques, suivant une dynamique combinant le noble et l’ignoble, l’abject et l’interdit, l’épure et la saturation. Manières de dire l’horreur en sa chair, mais aussi en ses vibrations et en ses résonances.
Préface
(Frédéric Astruc)
Introduction
(Maxime Scheinfeigel)
Partie 1 : Le cinéma et les autres arts
Zoya, image(s)-creuset
(Frédéric Astruc)
L’horreur à l’ère surmoderne : le cinéma horrifique japonais d’aujourd’hui
(Benjamin Thomas)
Le lynchage spectaculaire, matrice formelle du cinéma gore d’H.G. Lewis
(Florent Christol)
Partie 2 : Les autres arts et le cinéma
Le cri du mou
(Jean-François Desserre)
Tutoyer Gorgô. Entre émoi et aversion : le portrait mortuaire
(David Brunel)
Les visages de l’horreur au cirque : réalités, représentations, fictions et absences
(Philippe Goudard)
Avec les contributions de Frédéric Astruc, David Brunel, Florent Christol, Jean-François Desserre, Philippe Goudard, Maxime Scheinfeigel et Benjamin Thomas.
ISBN: 978-2-915083-79-8
Date de publication : mai 2015
Nombre de pages : 176 pages
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