Le cinéma de Robert Zemeckis, vers des images spirituelles

À la poursuite du diamant vert, la trilogie Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit, Seul au monde, Contact, Apparences, Forrest Gump. Du film d’aventures au drame universel, de la science-fiction et du thriller horrifique à la robinsonade, sans oublier l’animation, Robert Zemeckis se donne les moyens technologiques pour déployer à l’écran de grands récits. Il est devenu dans les années 2000 l’un des pionniers de la 3D numérique en performance capture (Le Pôle Express, La Légende de Beowulf, Le Drôle de Noël de Scrooge), aventure poursuivie dans des films hybrides (Bienvenue à Marwen, Sacrées sorcières). Raconteur déterminé et avant-gardiste, puissant à Hollywood puis devenu moins influent – alors que ses films restent des réussites à l’image de Flight, Alliés, The Walk –, le cinéaste cherche à atteindre de nouveaux régimes d’images libérées des contraintes matérielles, qui ont leur manière d’aborder les réalités du monde, recherchant d’autres intensités, manifestant du piquant, de la drôlerie, du décalage… Par excellence, de l’image spirituelle. L’ouvrage revient sur l’ensemble de la carrière et l’esthétique d’un cinéaste trop ignoré, à la jonction du cinéma d’auteur et de la production hollywoodienne, évoluant entre imaginaires pop, fictions humanistes, spectacles visuels et sonores grandioses.

En première de couverture : Retour vers le futur (1985) (d.r.).